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PRIX LUDOVIC TRARIEUX 2009

Prix International des droits de l'homme Ludovic-Trarieux 2009

Ludovic-Trarieux International Human Rights Prize 2009

Premio Internacional de Derechos Humanos Ludovic Trarieux 2009

Internationalen Ludovic-Trarieux-Menschenrechtspreis 2009

Prêmio Internacional de Direitos Humanos Ludovic Trarieux 2009

Premio Internazionale per i Diritti Umani Ludovic Trarieux 2009

Ludovic Trarieux Internationale Mensenrechtenprijs 2009





Depuis 1984

«L'hommage international des avocats à un avocat»

 

Premier lauréat africain depuis Nelson Mandela emprisonné en 1985.

 

Le Prix Ludovic-TrarieuxBeatrice Mtetwa (ZIMBABWE)

Prix International des droits de l'homme Ludovic-Trarieux 2009

 

Comme tous les lauréats du Prix Ludovic-Trarieux, elle a dédié sa  vie à la défense des droits de l'homme.

 

 

Le Jury composé de 21 avocats d'Europe, a attribué à la majorité absolue des voix,le Vendredi 15 mai 2009, à la Maison du Barreau à Paris, sous la présidence cette année du bâtonnier Charrière-Bournazel a attribué le 14ème Prix International des droits de l'homme Ludovic-Trarieux 2009 à Beatrice Mtetwa, éminente avocate des journalistes, présidente de la Law Society of Zimbabwe (LSZ), pour sa contribution essentielle dans la lutte pour le droit à la liberté d’association, de réunion et d’expression et de l'état de droit au Zimbabwe.

Paris. Maison du Barreau. 15 mai 2009 : La deliberation du Jury.

 

Remise du Prix LUDOVIC TRARIEUX 2009 à Beatrice MTETWA, le 29 octobre 2009 à 17 h à la Maison du Barreau à PARIS

 

Cliquer ici pour en savoir plus

 

Biographie :
Beatrice Mtetwa
,
née au Swaziland,  a grandi au Swaziland avant de s'établir en 1983 au Zimbabwe, où elle s'est mariée en 1989 avec un professeur de mathématiques et a eu deux enfants.  

 

Beatrice Mtetwa, avocate des journalistes, présidente de la Law Society of Zimbabwe (LSZ), est aussi un des avocats du Zimbabwe qui a défendu avec courage et en première ligne les adversaires du régime de Robert Mugabe. Dans un pays où la loi a été utilisée comme une arme contre la liberté de la presse, Beatrice Mtetwa a défendu journalistes et membres de la société civile arrêtés par le gouvernement, en n'hésitant pas à s'exposer et à encourir des risques personnels permanents. Pour cela elle est devenue une cible et a été sauvagement battue par la police.  

 

Beatrice Mtetwa a été le défenseur du Daily News, le seul quotidien indépendant du Zimbabwe, jusqu'à ce qu'il ait été fermé par le gouvernement en 2003. Elle a continué ensuite à défendre les journalistes du journal, dont beaucoup devaient faire l'objet de poursuites pénales pour leur travail.

 

Le 12 octobre 2003, peu après qu'elle ait représenté en justice le journaliste Andrew Meldrum et le Daily News, elle a été arrêté par la police alors qu’elle appelait à l’aide après que des voleurs eurent tenté de pénétrer de force dans son véhicule. Au lieu de l‘assister, les policiers l‘ont emmenée au poste de police où elle a été placée en garde à vue, sous le prétexte qu'elle conduisait en état d‘ivresse. Une fois au poste, l‘avocate a reçu des coups de poing et de pied sur tout le corps. Soignée par la suite, elle présentait de multiples contusions et coupures au visage, à la gorge, aux bras, à la cage thoracique et aux jambes. Bien qu'elle fût incapable de parler pendant deux jours du fait de ses blessures, elle est revenue au poste de police le troisième jour, avec les preuves médicales dans main, pour y déposer plainte  

 

En avril 2005, Beatrice Mtetwa a obtenu l'acquittement de Toby Harnden et Julian Simmonds, deux journalistes britanniques du Sunday Telegraph de Londres, arrêtés à l'extérieur d'un bureau de vote le jour des élections et inculpés pour avoir travaillé sans accréditation, en contravention avec la loi AIPPA de 2002, punissant d’un maximum de deux ans de prison les journalistes travaillant sans y avoir été autorisés par la Commission des médias et de l’information (MIC).

 

Le 13 mars 2007, Beatrice Mtetwa, a obtenu la libération de Tsvangirai Mukwazhi photographe indépendant, collaborateur de l’agence Associated Press (AP), battu en détention, arrêté en compagnie d’Arthur Mutambara, leader de l’une des deux factions du Movement for Democratic Change (MDC, principal parti d’opposition) par la police, lors de la manifestation du 11 mars.

 

Le 8 mai 2007, en sa qualité de présidente de la Law Society, Beatrice Mtetwa a subi les violences des policiers qui ont réprimé une manifestation organisée pour protester contre l’arrestation illégale et les mauvais traitements infligés aux avocats Alec Muchadehama et Andrew Makoni. Les policiers ont forcé plusieurs avocats – dont Beatrice Mtetwa – à monter dans leur camion pour les emmener dans un terrain vague où ils les ont agressés avant de les laisser partir. Mordecai Mahlangu, ancien président de la LSZ, Chris Mhike et Colin Kuhuni, conseillers, Irene Petras, directrice exécutive du ZLHR, et M. Fitzpatrick, ont été battus par la police.

 

Après les élections du 29 mars 2008, le président Robert Mugabe et son parti Zanu-PF, surpris par un ballottage face au parti de l’opposition, le Movement for Democratic Change (MDC),  ont déclenché une brutale répression contre les partisans de l'opposition et la presse.  Le 3 avril 2008, la police zimbabwéenne a effectué une descente dans les bureaux du MDC. Le même jour, deux journalistes étrangers notamment Barry Bearak, reporter au New York Times, ont été arrêtés lors d'une descente de police dans un hôtel de Harare fréquenté par la presse internationale.

 

En mai 2008,  Beatrice Mtetwa a obtenu le rejet des charges contre l'avocat de la défense Harrison Nkomo, arrêté pour une supposée déclaration insultante à l'égard de Mugabe au sortir d'une salle d'audience de la Haute cour d'Harare. A l'époque, Nkomo défendait le journaliste freelance Frank Chikowore, pris en train de couvrir un rassemblement de manifestants du MDC dans une banlieue de la capitale.  

 

Le 2 mars 2009, Beatrice Mtetwa a obtenu la libération après trois mois de détention de Jestina Mukoko, directrice du Zimbabwe Peace Project, accusée d’avoir tenté de renverser le Président Robert Mugabe. A cette même période, selon le Comité de Protection des Journalistes (CPJ), le procureur général de l'Etat se serait apprêté à engager contre elle des poursuites pénales arbitraires.

 

Beatrice Mtetwa avec Bertrand Favreau fondateur du Prix Ludovic Trarieux a Paris en novembre 2009
Beatrice Mtetwa avec Bertrand Favreau fondateur du Prix Ludovic Trarieux a Paris en novembre 2009

 

1984-2009

 

Créé en 1984, le « Prix International des Droits de l'Homme – Ludovic-Trarieux» est décerné à « un avocat sans distinction de nationalité ou de barreau, qui aura illustré par son œuvre, son activité ou ses souffrances, la défense du respect des droits de l'Homme, des droits de la défense, la suprématie du droit, la lutte contre les racismes et l'intolérance sous toutes leurs formes ».

 

Il est la plus ancienne et la plus prestigieuse des récompenses réservées à un avocat puisque son origine remonte au message de Ludovic Trarieux (1840-1904), fondateur, en 1898, au moment de l'Affaire Dreyfus, de la « Ligue des Droits de l'Homme et du Citoyen » : « Ce n'était pas seulement d'ailleurs la cause isolée d'un homme qui était à défendre, c'était, derrière cette cause, le droit, la justice, l'humanité ».

 

Un an après sa création, le Premier Prix a été attribué le 27 mars 1985 à Nelson Mandela alors emprisonné depuis 23 ans en Afrique du Sud. Il a été remis officiellement à sa fille, le 27 avril 1985, en présence de quarante bâtonniers venus d’Europe et d’Afrique. C’était alors le premier prix qui lui était décerné en France et le premier dans le monde par des confrères avocats. Cinq ans plus tard, le 11 février 1990, Nelson Mandela était libéré. A partir de cette date, le prix a été de nouveau attribué.

 

Depuis 2003, le prix est devenu l’Hommage désormais annuel des avocats à un avocat du monde. Il est décerné conjointement par l’Institut des Droits de l’Homme du Barreau de Bordeaux, l’Institut de Formation en Droits de l’Homme du Barreau de Paris, l’Institut des Droits de l’Homme du Barreau de Bruxelles, l'Unione forense per la tutela dei diritti dell'uomo (Rome) et l’Institut des Droits de l’Homme des Avocats Européens (IDHAE)), dont sont membres de grands barreaux européens investis dans les droits de l'homme au nombre desquels l'Union Internationale des Avocats (UIA),  Rechtsanwaltskammer Berlin, l’Ordre français des Avocats du barreau de Bruxelles, le barreau de Luxembourg ou le Conseil National des barreaux de Pologne (Varsovie). Il est remis aux lauréats alternativement dans une des villes où chacun des instituts exerce son activité.

 

1985:       Nelson MANDELA (Afrique du Sud)

1992:       Augusto ZÚÑIGA PAZ (Pérou)

1994:       Jadranka CIGELJ (Bosnie-Herzégovine)

1996 Najib HOSNI (Tunisie) et Dalila MEZIANE (Algérie)

1998 : ZHOU Guoqiang (Chine)

2000 : Esber YAGMURDERELI (Turquie)

2002 : Mehrangiz KAR (Iran)

2003 : Digna OCHOA et Bárbara ZAMORA (Mexique).

2004 : Akhtam NAISSE (Syrie)

2005 : Henri BURIN DES ROZIERS (Brésil)

2006: Parvez IMROZ (Inde)

2007 : René GÓMEZ MANZANO (Cuba)

2008 : U AYE MYINT (Birmanie)





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